moi je suis surpris
non pas par le résultat de ce référendum,
quand on voit comment ils s'y sont pris pour en faire la promotion pas étonnant qu'ils se soient fois recalés,
mais par le traitement qui en est fait par la télévision, le dépouillement,
le décorticage, le compte rendu,
des supposées raisons de ce NON des français.
Très surpris aussi des tentatives d'exploitations qui en sont faites maintenant par certains hommes politiques,
pour en faire une affaire intérieure, franco-française...
un petit réglement de comptes entre eux...
Entre ceux qui veulent exploiter un référendum comme un plébiscite de rejet,
ou de mécontentement de la politique française interne, ( le sujet c'est l'europe, pas la politique française qu'on soit d'accord ou pas d'accord avec les orientations gouvernementales françaises )
ceux qui veulent l'utiliser pour se placer eux même en avant, et tenter d'acquérir du pouvoir et de la légitimité, ( on dirait quelques coqs se montrant pour la prochaine election comme le nouveau chef providentiel... pathétique

)
ceux qui refusent de voir que les français qui se sont exprimés,
ont clairement exprimé leur sentiment sur la consitution qu'on leur présentait, (et non pas un refus du progrés européen, ou un refus interne à la politique française )
Enfin bref, le traitement du NON, c'est : " les français n'ont pas compris, - sous entendu ils sont trop bêtes pour avoir compris - "
OU
"C'est pas un NON à la constitution, mais un NON à la politique française actuelle du gouvernement" - Une sorte de lutte des classes entre les pauvres ouvriers gauchistes et campagnard en opposition aux cadres et patrons des villes libéral -
Les plus raisonnables au final, ce sont ces personnes d'extréme gauche et de gauche, qui ne font pas de triomphalisme de ce NON,
mais ils indiquent juste que les français se sont exprimés comme on le leur a demandé ( Quand on veut faire une chose absolument, on la décréte, on ne fait pas un référendum... une bonne leçon pour les politiques )
que l'on va poursuivre l'europe,
mais pas sur les bases de la constitution qu'on nous avait présenté et qui était vérouillée pour plusieurs décennies,
mais en négociant encore entre les pays de l'europe.
Ce NON a aussi un avantage, cela permettra aux pays qui avaient peur de dire NON, de s'exprimer librement. (Peur de se retrouver exclu des décisions importants, ou des marchandages au niveau européen... il y a énormément de lobbying au niveau européen et de décision qui sont loin de venir du simple bon sens, mais plus de tractation de marchands de tapis et de luttes de pouvoir personnel et d'ambitions )
Pour les petits pays nouvellement entrant, dire OUI c'est aussi un moyen de récupérer des fonds d'aides à leur économie, des subventions
Bref c'est un OUI très intéressé par les subsides espèrés.
Par exemple à la frontière belge, un NON très très net. On peut pas dire que ce soit la peur d'être envahi par les travailleurs belges qui en soit la cause

, on ne peut pas accuser une région frontaliére de nationalisme excessif, ou d'être contre l'europe en général, alors qu'ils la vivent au quotidien depuis toujours et bien avant les différents traitès et la CEE

(NB: les villes juste sur la frontière ne sont pas rares, avec d'un coté de la rue la Belgique et le trottoir d'en face la France

)
Ou les zones continues de villes et maisons, avec même parfois des maisons dont une partie de la maison est en France et l'autre en Belgique.
Il n'y a guère qu'un petit panneau ou un drapeau pour signaler ce changement de pays
