aqualiment

La sélection naturelle ne favorise pas toujours le plus ‘apte’, mais le plus adapté à son environnement.

Cette assertion a pu être vérifiée, en autre, par le travail d’une équipe de généticiens français (Philippe L’Héritier et ses collaborateurs, en 1937) (Buican,1994) sur une population de drosophiles:

Les mouches ont été élevées sur le toit du laboratoire de biologie marine de Roscoff, Une sélection naturelle dure fit qu’en moins de deux mois, les individus aptères parvinrent à accroître largement leur proportion relative par rapport aux autres individus ailés. En effet, les insectes ailés étaient jetés à la mer par le vent. Dans des conditions inverses, c’est à dire à une exposition au vent nulle, les individus ailés sont généralement plus résistants, tandis que les drosophiles sans aile ont tendance à disparaître. Ainsi l’aptérisme, avantageux ici, est ailleurs une infirmité ; La sélection naturelle joue dans les deux cas en fonction de l’adaptation plus ou moins adéquate au milieu.

puce67 a écrit :Intéressant tout cela.

C'est pour cela que lorsque l'on s'aperçoit que dans un élevage de drosophiles aptères, il y a des volantes, il suffit d'aller dehors, avec le pot ouvert : celles qui peuvent voler partent et cela peut récupérer une souche qui tourne...

Il faut le faire de temps en temps...