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Pour les tomates je ne sais pas

Je sais qu'on les change de place surtout pour éviter les maladies (et puis pour les mettres ou ça nous arrange )

Steph

OuiOui, on peut laisser les tomates à la même place.
Mais avez-vous essayé de ne pas bêcher
C'est la dernière grande tendance vach'ment mode dans le jardinage biologique bobo.
Je le fais par endroits, là où je n'ai pas besoin de bêchage pour retirer les racines de liseron (je bêche surtout pour ça).
Il suffit de bien couvrir le sol en permanence par un mulch épais (couche de tontes de gazon séchées, de branches broyées, de compost, de feuilles mortes, etc).
Non seulement ça garde le sol frais même en pleine canicule, mais on constate vite que les vers de terre travaillent mieux et viennent jusqu'à la surface. Si on ne marche pas sur ces endroits, au bout d'un an, la terre est toute meuble et aérée comme si on avait bêché... Gratos, sans en foutre une ramée.
Il faut juste rajouter du mulch régulièrement, mais c'est tout. En plus, les mauvaises herbes traversent ça difficilement et ça reste propre.

C'est pratiquement ce que je faisais dans mon ancien potager.

Le nouveau (déplacé l'ancien il y a un an) est une ancienne pâture et du chiendent, il n'y en a pas qu'un peu... Donc j'ai repris mon bêchage une fois par an pour nettoyer tout cela...

Oui, je crois que c'est le gros intérêt du bêchage, s'il devait n'en rester qu'un : voir une fois par an l'intérieur de sa terre, la toucher, la scruter, et pouvoir ainsi retirer ce qui ne va pas : vers blancs, racines...
Mais quand les mauvaises herbes vivaces ont été enfin vaincues, ça devient moins évident.

Lorsque tu mets de la tonte de gazon pendant quelques mois, sans bêcher, si tu retires brusquement cette couverture, tu en vois des vers...

Et la terre est finement travaillée...

Le lombric améliore la terre, l'engraisse... C'est un bon travailleur muet.

Exactement. D'une certaine façon : bêcher ou laisser bosser les vers de terre, il faut choisir
Moi, comme sport, je fais mikado, et encore, j'ai arrêté tout petit.
Alors j'ai choisi mon camp, celui des fénéants

Bien observer la nature, ce n'est pas être fainéant...

Konrad Lorenz, le premier spécialiste du comportement animal, disait ça. Il disait qu'il n'aurait jamais pu faire ce métier s'il n'avait pas été paresseux. Parce que pour observer les animaux de longues heures, à leur rythme, il ne faut pas être du genre hyperactif. Toit moi, ça

Je sais être active aussi !!

Mattier a écrit :Konrad Lorenz, le premier spécialiste du comportement animal, disait ça. Il disait qu'il n'aurait jamais pu faire ce métier s'il n'avait pas été paresseux. Parce que pour observer les animaux de longues heures, à leur rythme, il ne faut pas être du genre hyperactif. Toit moi, ça

A moins que ce soit un autodidacte,

il faut tout de même de nombreuses années d'études, avant de pouvoir faire-néant


mais aussi avoir un mécéne pour le déjeuner

Il est préférablee de changer les types de culture dans le jardin (rotation) afin de ne pas trop epuiser le sol surtout apres des pommes de terre ou pire des fraisiers.
Je connais un agri qui fais de la fraise et des produits dérivés( confiture, sirop, bonbon, vin ....) aprés trois ans, la terre est trops usées et il attend 5 ans avant de réimplanter des fraisier.
dans sa ratation il fait deux legumineuse pour enrichir le sol donc pour un jardin c est les haricots et pois essentiellement.

La longue rotation à respecter après des fraisiers est surtout due aux maladies à virus : les fraisiers sont infestés de virus au bout de 3 ans, et il faut attendre 5 ans, voire plus, avant d'en replanter au même endroit.
Des rotations aussi longues ne sont pas dues à l'épuisement des sols, mais à des questions sanitaires. A mon avis, l'épuisement des sols est un problème très théorique en jardinage amateur, et ne se produit pas vraiment en pratique.
Sinon, en effet, il suffit d'un an de légumineuses, avec du compost et du fumier, et le sol a retrouvé ses éléments fertilisants.
Même problème pour l'ail et l'oignon : il faut attendre 4 à 5 ans, car ces légumes sont porteurs de virus entre autres.
Une des rares plantes qui épuise le sol au point d'en souffrir elle-même, c'est l'aster : au bout de quelques années, on le replante ailleurs et hop il devient à nouveau beau et fort.